Montréal, le 7 juin 2025 – À l’occasion du 30^e anniversaire de la marche Du pain et des roses, le Réseau de coopération des entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) souhaite rendre hommage à cette mobilisation historique des femmes québécoises qui, en 1995, ont marché pour revendiquer la justice sociale, l’équité salariale, un salaire minimum décent et l’accès à des logements sociaux. Cette marche, symbole de sororité et de résistance, résonne encore aujourd’hui dans nos luttes contemporaines. La genèse même des EÉSAD s’inscrit dans le sillage de cette effervescence militante, au croisement des mouvements féministes et communautaires.

« C’est dans l’esprit de la marche Du pain et des roses, dont nous étions, que furent créé les EÉSAD. Il y a trente ans, nous partions de rien, mais nous avions un objectif clair : celui d’intégrer les femmes au marché du travail en leur offrant des emplois décents. Aujourd’hui, nous pouvons compter sur près de 10 000 aides à domicile – dont 90% sont des femmes, qui prodiguent des services de soutien à domicile à 100 000 usagers – dont 70 000 sont des femmes, et ce partout sur le territoire du Québec. Depuis leur fondation, les EÉSAD ont tout mis en œuvre pour améliorer l’accessibilité aux services de soutien à domicile et les conditions de travail des aides à domicile », affirme M. J. Benoit Caron, directeur général du Réseau de coopération des EÉSAD. 

Animé par les valeurs de solidarité, d’équité et d’autonomie, le Réseau de coopération des EÉSAD tient à rappeler que les acquis obtenus grâce à cette marche – bien que significatifs – demeurent fragiles. Aujourd’hui, comme hier, les inégalités persistent : les femmes, et particulièrement celles issues de groupes marginalisés, sont encore les plus touchées par la pauvreté, la précarité économique et l’isolement.

« Trente ans plus tard, il est crucial de se souvenir, mais aussi de rester vigilant·e·s. La montée des discours ultraconservateurs et les reculs observés dans plusieurs régions du monde sur les droits des femmes doivent nous alerter. Nos luttes ne sont pas terminées. La vigilance et l’action collective sont donc plus que jamais nécessaires pour défendre les droits conquis, en soutirer de nouveaux, et construire une société véritablement juste et égalitaire pour toutes. La coopération est indissociable de l’émancipation de toutes les femmes », conclut M. J. Benoit Caron.

Le Réseau de coopération des EÉSAD salue toutes celles qui ont marché en 1995, et réaffirme son engagement à poursuivre le combat pour une société plus juste, plus égalitaire et plus solidaire. Par ailleurs, celui-ci sera de la marche du 7 juin à Québec, rassemblement organisé par la Fédération des femmes du Québec.

À propos du Réseau de coopération des EÉSAD 

Présentes dans toutes les régions sociosanitaires du Québec et ancrées et voulues par leurs communautés, elles sont administrées par et pour leurs usagers et exploitées à des fins non lucratives. Les EÉSAD offrent chaque année plus de 7,7 millions d’heures de services de proximité à près de 100 000 usagers, dont près de 1,7 million d’heures de services d’assistance personnelle et de répit et 6 millions d’heures de services d’aide à la vie domestique et de menus travaux. Employant près de 10 000 aides à domicile possédant les compétences et l’expertise requise afin d’assurer un soutien et des services à domicile aux citoyens de tout le Québec.

Pour en savoir plus sur les EÉSAD, visitez : https://chezmoipourlavie.com. 

Pour des services aux usagers, visitez : www.aidechezsoi.com. 

Pour devenir aide à domicile, visitez : https://jaideadomicile.com 

  

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Source : Martin Pichette Conseiller aux affaires publiques Réseau de coopération des EÉSAD 514 561-2746

Information : J. Benoit Caron Directeur général Réseau de coopération des EÉSAD 418-717-8882