Québec, le 26 février 2025 – Le Réseau de coopération des entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) réagit positivement à l’annonce d’une Politique québécoise sur la maladie d’Alzheimer et autres troubles neurocognitifs. Les EÉSAD agissent de manière proactive sur le terrain en matière d’accompagnement, notamment avec les services de répit aux proches aidants et le déploiement des initiatives en gériatrie sociale, et peuvent avoir un impact dans la prévention de la dégénérescence des personnes atteintes de troubles neurocognitifs.

« Le vieillissement de la population est un phénomène inévitable et nous devons collectivement trouver les moyens d’en atténuer les conséquences, et de garantir aux aînés de vivre dignement, des premiers symptômes jusqu’à la fin de vie. Les EÉSAD y concourent en assurant un service professionnel de soutien à domicile, par l’accompagnement et la prévention. Présentes partout sur le territoire québécois, les EÉSAD prennent part à la prévention des maladies neurocognitives, au maintien de l’autonomie, et peuvent y contribuer davantage », soutient son directeur général, M. J. Benoit Caron.

Pour atteindre les objectifs de la politique, les EÉSAD estiment qu’il est fondamental de prévenir l’épuisement physique et émotionnel des proches aidants. À cet effet, les EÉSAD demandent que les services de répit soient inclus dans le Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique (PEFSAD) dans la future politique de soutien à domicile, au même titre que les services d’assistance personnelle aux personnes en situation de perte d’autonomie.

Il est également primordial d’assurer la mise en place d’un programme de gériatrie sociale structuré et financé dans l’ensemble des EÉSAD. Le modèle de gériatrie sociale s’appuie sur une alliance avec des structures existantes qui sont déjà en contact constant avec les aînés en perte d’autonomie, en l’occurrence les EÉSAD.

« L’évolution des pratiques doit, notamment s’opérer avec les initiatives en gériatrie sociale, qui servent de chaînons entre les services communautaires et institutionnels en établissant leur action à même le milieu de vie des aînés, à leur domicile et avec leurs proches aidants, dans la perspective d’un accompagnement humain et de qualité. Il en est de même pour le service de répit apporté aux proches aidants, support indispensable qui peut certainement faire une différence de manière positive dans la vie des gens. À cet égard, la ministre responsable des Aînés, Mme Sonia Bélanger, pourra toujours compter sur la collaboration sincère des EÉSAD pour assurer le déploiement de la politique », de conclure M. J. Benoit Caron.

 

À propos du Réseau de coopération des EÉSAD

Présentes dans toutes les régions sociosanitaires du Québec et ancrées dans leurs communautés, les EÉSAD offrent chaque année plus de 7 millions d’heures de services de proximité à près de 100 000 usagers, dont près de 1,7 million d’heures de services d’assistance personnelle et 6 millions d’heures de services en aide à la vie domestique. Employant plus de 9000 aides à domicile, elles incarnent le modèle coopératif en étant administrées par et pour leurs usagers et exploitées à des fins non lucratives.

 

Pour en savoir plus sur les EÉSAD, visitez : https://chezmoipourlavie.com.

Pour des services aux usagers, visitez : www.aidechezsoi.com.

Pour devenir aide à domicile, visitez : https://jaideadomicile.com

 

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Source : Martin Pichette Conseiller aux affaires publiques Réseau de coopération des EÉSAD 514 561-2746

Information : J. Benoit Caron Directeur général Réseau de coopération des EÉSAD 418-717-8882