Budget 2022-2023

Communiqués

18 mars 2022


Priorité aux aînés à domicile : cessons d’en parler et agissons !

Québec, 18 mars 2022 – Année après année, la majorité du budget en soutien à domicile est consacrée aux seuls aînés qui vivent en résidences privées pour aînés (RPA). Le budget 2022-2023 doit être l’occasion de rétablir l’équilibre pour les 90 % des aînés qui vivent à la maison.

Dans le cadre de la démarche Chez moi pour la vie initiée en 2020, les EÉSAD demandent un virage majeur vers le soutien à domicile à travers trois priorités : rendre les services accessibles à tous, renforcer l’offre de soins, et améliorer les conditions de travail des préposées d’aide à domicile. Cessons d’en parler et agissons !

 

Des aînés invisibles

Environ 5 % des aînés vivent en hébergement institutionnel (CHSLD, RI, RTF ou autres) et bénéficient de budgets dédiés. Les budgets en soutien à domicile concernent les aînés qui résident dans leur maison (90 %) et les aînés qui vivent en RPA (5 %), mais ces derniers 5 % consomment à eux seuls près de 60 % des aides financières annoncées lors du budget 2021-2022.

En comparaison, pour 90 % des aînés qui résident dans leur logement, les services ne cessent de se réduire. La proportion de personnes de plus de 75 ans recevant des services à domicile est passée de 34 % en 2013 à 26,7 % en 2020. Un net recul !

« Les aînés à domicile sont les grands invisibles de notre société. On se ferme les yeux sur leur existence. Majoritairement des femmes vivant seules et disposant de faibles revenus, il faut les replacer immédiatement au cœur des politiques publiques et leur permettre de vivre chez elles dans la dignité », déclare J. Benoit Caron, directeur général du Réseau de coopération des EÉSAD.

 

Des services accessibles dès maintenant

« Les services existent, les entreprises existent, mais les aînés n’ont pas les moyens de payer. Les EÉSAD proposent d’augmenter de 4,80 $ l’aide financière pour chaque heure de soutien à domicile destinée aux aînés dont les revenus sont les plus faibles. Cette simple mesure de renforcement de la capacité de payer des aînés serait une véritable révolution par rapport à la situation actuelle », constate J. Benoit Caron.

Rappelons qu’aujourd’hui, en moyenne, un usager à faible revenu qui bénéficie du maximum de l’aide financière disponible n’a accès qu’à une heure et six minutes de services par semaine. C’est évidemment trop peu en situation de perte d’autonomie et ça ne permet pas d’adapter les services aux véritables besoins des personnes vieillissantes.

 

Renforcer l’offre de soins et améliorer la collaboration entre les partenaires

« Tout le monde parle de soutien à domicile, mais personne ne se parle ni ne se coordonne. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre où chacune des ressources est une denrée rare, il faut se doter de plans concertés entre le réseau public et les partenaires, tant à l’échelle nationale que régionale. Sans objectifs communs, nous avançons à l’aveuglette et rarement dans la même direction », se désole monsieur Caron.

Les EÉSAD proposent de faire tomber les barrières bureaucratiques afin d’intégrer les soins au programme d’aide financière pour les services à domicile. À l’heure actuelle, un aîné en perte d’autonomie à la maison qui a besoin d’aide pour le bain n’a droit qu’à une seule prise en charge par semaine. Il est impératif de permettre aux moins nantis d’obtenir de l’aide financière pour un deuxième bain. Ce n’est vraiment pas du luxe, c’est la dignité la plus élémentaire !

Une meilleure coordination des efforts du réseau public et des EÉSAD permettrait en outre de limiter les dérives de la privatisation et de la marchandisation de la réponse aux besoins ainsi que de la détérioration de la qualité des services.

 

Lutter contre la pénurie de main-d’œuvre

Depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement semble avoir compris l’importance d’offrir des conditions de travail améliorées aux préposées d’aide à domicile des EÉSAD, et c’est heureux. Afin de valoriser ce métier essentiel et de rendre attractif le fait de s’impliquer auprès des personnes en perte d’autonomie ou ayant des limitations fonctionnelles, il faut absolument continuer cet effort collectif dans le cadre du budget 2022-2023.

Dans un contexte où la pénurie de main-d’œuvre coïncide avec une inflation des prix et du coût de la vie, il est crucial d’améliorer les conditions de travail des préposées d’aide à domicile qui ont l’obligation de se déplacer auprès des usagers, et sont donc particulièrement affectées par les variations du prix des carburants.

 

Pour la communauté, par la communauté

Les entreprises d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD) sont des initiatives citoyennes et communautaires prenant en charge collectivement des besoins non comblés. Les EÉSAD sont présentes dans les 17 régions administratives du Québec. Elles offrent plus de 7 millions d’heures de services à plus de 100 000 personnes.

Les EÉSAD emploient plus de 9 400 personnes, dont près de 9 000 préposées et préposés d’aide à domicile possédant les compétences et l’expertise requises afin d’assurer un soutien et des services à domicile de qualité aux citoyens qui en ont besoin.

Le mémoire présentant l’intégralité des recommandations des EÉSAD est disponible sur demande. Si vous désirez en savoir plus sur les EÉSAD, nous vous invitons à visiter notre portail Web : https://aidechezsoi.com.

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Source : 
Quentin Maridat
Conseiller principal aux affaires publiques
418 622-1001, poste 225
qmaridat@ressources.coop

Information :
J. Benoit Caron
Directeur général
418 717-8882

 

Processus et outils de traitement des données comptables dans les EÉSAD (Maya et autres)

Description

Dans le cadre de divers mandats menés en transformation numérique, nous avons réalisé que plusieurs gains en efficacité et en réduction d’erreurs sont possibles en améliorant les connaissances des outils numériques déjà utilisés dans les EÉSAD.  

Cette formation vise à présenter les meilleures pratiques d’optimisation des processus comptables par l’utilisation d’outils de traitement de données et d’outils numériques spécifiques au Réseau. 

Cette formation se fera en 4 modules d’environ 2 h chacun :  

  • Traitement de la facturation ; 
  • Traitement des salaires ; 
  • Fichier d’analyse des états financiers périodiques ; 
  • Montage des états financiers et calculs de coûts de revient. 

Objectifs

  • Analyser les processus comptables.
  • Traiter les données pour produire la paie et la facturation.
  • Gérer des erreurs.
  • Contrôler les données comptables.
  • Générer les états financiers et autres éléments d’analyse.

Clientèle visée

Experts qui interviennent en comptabilité et comptables qui travaillent dans les EÉSAD. 

Formateur et formatrice 

Brisson Maxime

Maxime Bisson

Conseiller en intelligence d’affaires 

Gloire Trinite

Gloire Trinité Kilendo

Analyste comptable

Gestion des réseaux sociaux et les particularités pour les entreprises de l’économie sociale 

Description

Formation de gestion des réseaux sociaux spécifiquement orientée pour la communication des entreprises d’économie sociale. 

Objectifs

  • Utiliser les bonnes stratégies de communication pour promouvoir son entreprise d’économie sociale sur les réseaux sociaux.
  • Identifier les plateformes sociales numériques actuelles et leur utilité dans un contexte d’entreprise d’économie sociale.
  • Différencier les types de communications à mettre en place sur les réseaux sociaux pour une entreprise d’économie sociale.
  • Assurer sa présence sur les réseaux sociaux – outils, et méthodes : partage des informations et contenus, bâtir sa communauté sur les réseaux sociaux, faire des campagnes, etc.

Clientèle visée

Employés et gestionnaires d’entreprise d’économie sociale.

Format et durée

Formation en entreprise ou en groupe d’entreprises à la demande

Formateur

Alexandre Decosse

Alexandre Décosse

Gestionnaire de communauté web

Gouvernance collective et transformation numérique Gouvernance collective et transformation numérique

Description

La formation vise à présenter les aspects essentiels de la transformation numérique et ses implications au niveau de la gouvernance d’entreprise d’économie sociale.

Objectifs

  • Saisir les enjeux et opportunités de la transformation numérique et ses implications sur la gouvernance collective ainsi que sur les opérations; 
  • Évaluer ses besoins technologiques en fonction de sa mission sociale ainsi que ses activités; 
  • Explorer les meilleures pratiques en matière de la transformation numérique; 
  • Identifier les opportunités de collaboration à l’aide des outils technologiques; 
  • Développer des réflexions nécessaires afin d’intégrer la transformation dans sa planification stratégique. 

Clientèle visée

Administrateurs salariés et directions générales d’entreprises d’économie sociale. 

Format et durée

Formation en entreprise ou en groupe d’entreprises à la demande

Formateur

Simon Chevalia

Simon Chevalia

Analyste d’affaires

Gestion en contexte particulier : éléments critiques opérationnels – Parcours pour les COOP

Description

Dans un contexte particulier où des dirigeants doivent assurer la gestion des opérations pour répondre aux obligations légales et réglementaires, cette formation pratique vise à outiller ces derniers dans les actions et les ressources à utiliser pour assurer leurs rôles et responsabilités.  
Seront ainsi abordés certains sujets comme la détermination des obligations, la gestion et la gouvernance. 

Objectifs

Acquérir les compétences nécessaires permettant de :

  • Assurer ses obligations de gouvernance d’une entreprise en économie sociale;
  • Utiliser les outils adéquats pour assurer ses rôles et responsabilités tout en collaborant pour administrer une entreprise collective et limiter les risques qui empêchent le développement.

Clientèle visée

Direction générale ou membres du conseil d’administration d’une COOPÉRATIVE qui voudraient se former sur ces sujets ou pour les nouveaux administrateurs et gestionnaires.  
Principalement aux administrateurs qui doivent intervenir dans les opérations de l’entreprise et qui veulent connaître les obligations à remplir. 

Formateur

Simon Anger

Simon Angers, CRHA

Conseiller principal en développement organisationnel

Développer une culture de santé organisationnelle globale dans le secteur de l’économie sociale 

Description

La formation a pour objectif de former les apprenants au développement d’une culture de santé organisationnelle en entreprise. Ces modules, adaptés aux réalités des entreprises en économie sociale, ont pour objectif de promouvoir le bien-être, la santé et la performance des employés en entreprise. 

Objectifs

  • Développer une culture de santé globale pour soutenir les employés du secteur de l’économie sociale en utilisant les outils adaptés à la réalité des entreprises collectives.   
  • Responsabiliser l’ensemble des parties prenantes en agissant sur les pratiques de gestion et les habitudes de vie.   
  • Mettre en place des programmes de santé organisationnelle tenant compte des spécificités des entreprises collectives et en assurer la promotion (sensibilisation, communication, formation, …).   
  • Développer des outils pour analyser la santé globale de l’entreprise collective à l’aide d’indicateurs et en assurer le suivi. 

Clientèle visée

Parcours de formation en santé organisationnelle destiné aux entreprises de l’économie sociale : Service de ressources humaines et gestionnaires des organisations ou comité santé sécurité. 

Format et durée

Formation en entreprise ou en groupe d’entreprises à la demande

Formateur

Faya Julie Dequoy, CRHA

Conseillère en ressources humaines

Gestion en contexte particulier : éléments critiques opérationnels – Parcours pour les OBNL 

Description

Dans un contexte particulier où des dirigeants doivent assurer la gestion des opérations pour répondre aux obligations légales et réglementaires, cette formation pratique vise à outiller ces derniers dans les actions et les ressources à utiliser pour assurer leurs rôles et responsabilités. 

Seront ainsi abordés certains sujets comme la détermination des obligations, la gestion et la gouvernance.  

Objectifs

Acquérir les compétences nécessaires permettant de

  • Assurer ses obligations de gouvernance d’une entreprise en économie sociale ; 
  • Utiliser les outils adéquats pour assurer ses rôles et responsabilités tout en collaborant pour administrer une entreprise collective et limiter les risques qui empêchent le développement. 

Clientèle visée

Direction générale ou membres du conseil d’administration d’OBNL qui voudraient se former sur ces sujets ou nouveaux administrateurs et gestionnaires. 
 
Principalement aux administrateurs qui doivent intervenir dans les opérations de l’entreprise et qui veulent connaître les obligations à remplir. 

Formateur

Simon Anger

Simon Angers, CRHA

Conseiller principal en développement organisationnel